Michel Brosseau | à chat perché
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je me souviens | compilation 14
une version compilée et corrigée de la série "je me souviens"
je me souviens | compilation 13
une version compilée et corrigée de la série "je me souviens"
je me souviens | compilation 12
une version compilée et corrigée de la série "je me souviens"
je me souviens | compilation 15
une version compilée et corrigée de la série "je me souviens"
un trou dans la langue
à cause d’un trou dans ma langue sans ça, rien pas de mots à pousser bout à bout pas de phrases à emboîter pas d’histoires pas d’images c’est à cause d’un trou dans ma langue un trou où s’engouffre le monde sans trou dans la langue c’est silence sans trou dans la langue c’est que[...]
07|02|18
journal vidéo du 7 février 18
jouer fort
écrire du jouer à fort quoi d’autre comme sur les pochettes de disque trois mots à jouer fort écrire un livre avec au dos ces trois mots à jouer fort pourquoi sinon pourquoi si c’est pas à jouer fort ça vaut pas la peine c’est rien c’est que des mots si c’est pas à jouer fort ça va chercher loin ça va pas au dedans ça va[...]
04|02|18
journal vidéo du 4 février 18
ce que ça change (d’écrire avec la voix)
dans ces fictions écrites avec la voix, il y a le jeu de l’intonation, presque un jeu théâtral, il y a les silences aussi, c’est pas facile d’installer un silence dans une page, là je peux jouer avec le temps, ou à moins que ce soit le temps qui joue avec moi, d’une certaine façon, je me dis qu’écrire comme ça, c’est[...]
l’auto-stoppeur
le gars m’a pris au péage de l’autoroute, il avait envie de parler, des banalités d’abord, la route, la bagnole, et puis le paysage de Beauce qu’on traversait, la circulation en région parisienne, ce qu’il avait envie de me dire, c’était autre chose, c’était qu’il allait voir sa mère à l’hôpital,[...]
